Marikler, artiste peintre bretonne

Née en février 1957, j'ai, très tôt, manifesté un goût et des aptitudes pour le dessin.

Si, durant mon adolescence, j'envisage une scolarisation en école d’art, ce désir ne peut être réalisé à l’époque. Ma famille me refusant une carrière artistique, j'ai décroché un diplôme de médecin plus conforme à son attente.  Cela m'a enrichi de ce qu'aucune école d'art n'aurait pu m'apporter, ce rapport intime à la vie, à notre vulnérabilité, notre impermanence.

Je ne regrette pas, car je le considère aujourd’hui comme une chance d'avoir échappé à un certain formatage.
J'ai pu comprendre qu’un artiste crée avec sa richesse intérieure, son vécu, ses ressentis, tant qu’il est libre de toute domestication.

Ainsi, j'ai commencé par apprendre la peinture et le dessin en autodidacte.

Durant 3 années, je suis des cours du soir de dessin et d’initiation à la peinture à l’huile aux Beaux-Arts de Quimper, pour continuer avec des cours à la journée chez une artiste peintre locale avec qui je travaille l’huile et l’acrylique, cette dernière technique étant plus accessible lorsqu’il s’agit de peindre dans un espace réduit.

Avec un sentiment d’insatisfaction et comme envie de libérer mon expression, j'explore d’autres possibilités en optant pour des cours du soir de gravure aux Beaux-Arts de Quimper.

Mais ce n’était pas encore cela… il me fallait explorer d’autres horizons...

Le processus d’apprentissage s’intensifie à mesure que je gagne en confiance… au point que je décide de m’émanciper de cours qui me paraissent un brin académiques.

Je rencontre Yves Doaré, un graveur breton renommé, et j'ai la chance de pouvoir assister à ses cours. J'y apprends un large éventail de techniques dont le monotype et la gravure sur bois.

Quelques ennuis de santé, m'obligent à opter pour des techniques physiquement moins coûteuses. Je m’essaye au collage que j'adopte avec plaisir.

En 2011, mon état de santé se stabilise et je peux enfin reprendre mon travail artistique. En travaillant frénétiquement, je développe 2 techniques qui me tiennent particulièrement à cœur : le monotype et le collage, que j'aime mixer sur un même tableau.

La réflexion est importante surtout quand je commence une série

Quelques outils

Encrage d'une plaque

Je refuse toute étiquette de peintre figuratif ou abstrait. Je ressens une émotion, et pour la traduire, je ne m'interdis rien.

Je travaille essentiellement avec de l'acrylique, que ce soit dans mes monotypes ou dans mes peintures. C'est le médium le plus fréquent, mais j'utilise aussi de l'huile, de l'encre, de l'aquarelle, des pastels sur un même tableau.

Le monotype est la part centrale de mon travail. j'aime sa spontanéité, la gestuelle rapide qu'il impose surtout avec une peinture qui sèche vite comme l'acrylique. Je peux les découper et m'en servir comme collage.

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En attendant une vidéo de mon activité artistique, regardez dans la très belle vidéo ci-dessous de Mathieu RIVRIN, la nature qui m'inspire .